Talks

Un panel qui explore l’écosystème créatif numérique de la Grande Région, entre collaborations transfrontalières, innovation et développement économique.

Fossilized Futures de Marco Barotti et Robertina Šebjanič explore liens entre fossiles anciens, paysages contemporains et futurs spéculatifs à travers science et mythologie.

Evan Roth retrace vingt ans de création, du graffiti laser aux paysages contemplatifs, explorant vitesse et lenteur jusqu’à une œuvre inédite réalisée à Namur.

Ben Cerveny explore comment musées, bibliothèques et archives peuvent devenir des laboratoires d’informatique spatiale publique, au-delà des modèles commerciaux des grandes entreprises technologiques.

Erin Gee transforme les signaux physiologiques en matière sonore grâce au biofeedback, à l’ASMR et à l’hypnose, explorant l’émotion entre corps, technologie et musique.

Bruno Ribeiro retrace dix ans de narration immersive, d’Aura Invalides à Paris à Matrix in Shared Reality à Los Angeles, alliant créativité, technologie et collaboration.

Découvrez Seumboy Vrainom :€, artiste numérique et activiste, qui explore les contre-cultures, l’IA générative et la politique des algorithmes à travers l’art, les médias et le récit.

Cette conférence explore comment les technologies contemporaines — robotique chirurgicale, numérisation LiDAR, capteurs biométriques et intelligence artificielle — peuvent être reconfigurées pour produire des images qui émergent du point de vue du monde vivant.

Les expériences immersives ne se résument pas au spectacle, elles concernent avant tout la connexion. En leur cœur se trouve le public : ses choix, ses émotions, son parcours. Dans cette conférence, nous explorerons ce que signifie concevoir avec une approche centrée sur l’audience, en créant des rencontres audacieuses et mémorables qui brouillent les frontières entre le numérique et le physique.

Et si des données cruciales pouvaient être entendues comme des expériences ressenties — utiles pour le design, l’accessibilité et la compréhension publique ? Dans cette conférence-performance, Portrait XO présentera sa manière de sonifier des ensembles de données complexes.

À une époque de scroll infini piloté par l’IA et d’épuisement lié à la culture du hustle, il est difficile de ne pas avoir l’impression que votre cerveau créatif fonctionne constamment à vide. En tant que personne qui réfléchit beaucoup et ressent profondément les choses, la pression d’être créatif et de produire un travail significatif peut souvent sembler insurmontable.

À une époque où l’IA génère des images, compose des symphonies et raconte même des histoires, la frontière entre créativité humaine et production machine devient de plus en plus floue.

Au KIKK, Benjamin aimerait tisser un récit reliant obsolescence programmée, glitch matériel et affect techno-rural.

Le travail de Barnaby Steel puise profondément dans l’observation scientifique, utilisée comme une fenêtre qui nous permet de regarder à travers et au-delà de notre propre expérience, afin de comprendre la complexité des phénomènes invisibles à l’œil nu.

La pratique de Yuri Suzuki intègre souvent l’IA, le machine learning et la création sonore participative comme outils pour favoriser la connexion et l’empathie.

Moritz Simon Geist questionne : les machines peuvent-elles transmettre émotions et empathie sur scène comme des interprètes humains ?

Découvrez comment art, design et technologie réinventent nos pratiques en temps de crise pour créer joie, lien social et communautés résilientes.

Créateur autodidacte, il est passé du dessin humoristique à la fabrication de machines satiriques et interactives. Aujourd’hui, à 74 ans, il continue de concevoir des automates exposés dans ses propres arcades à Southwold et Londres.

Vera van de Seyp est une designer computationnelle qui fusionne code et graphisme pour créer des œuvres génératives et expérimentales à la frontière de l’art et de la technologie.

Amelie Dinh et Iris Cuppen explorent, chez Bakken & Bæck, les enjeux narratifs et stratégiques liés aux technologies émergentes, en particulier l’intelligence artificielle et son impact culturel.

Les 25 premières années de ce siècle ont vu la montée de géants technologiques monopolistiques, bâtis sur la captation de notre attention. Mais les 25 prochaines années ne doivent pas forcément suivre la même trajectoire

Rebecca Fiebrink est professeure en informatique créative et mène des recherches à l’intersection de l’interaction homme-machine, du machine learning et de la création artistique, afin de développer de nouvelles formes d’expression et d’accessibilité.

Antfood croit au pouvoir du son pour émouvoir — en combinant une expertise audio approfondie, une réflexion stratégique et une curiosité constante pour l’innovation, afin de susciter des émotions et de donner vie aux histoires.

Réalisatrice primée aux Emmy, Tamara Shogaolu mêle cinéma, animation et technologies immersives pour raconter des histoires puissantes sur l’identité et la mémoire. Ses œuvres, saluées à MoMA, Tribeca ou IDFA, bousculent les récits traditionnels et explorent l’histoire à travers des expériences interactives comme Anouschka, présentée à SXSW 2025.

Designer et associé chez Pentagram, Eddie Opara crée des identités percutantes et des univers numériques pour Samsung ou Rivian. Exposé au MoMA, Fellow du RCA et critique à Yale, il incarne le lien entre design et innovation.

Artiste indépendante de Barcelone, Mónica Rikić crée des projets interactifs mêlant code créatif, électronique et objets faits main. Depuis plus de dix ans, ses robots artisanaux et dispositifs critiques, à la croisée de la technologie et de la philosophie, sont exposés et primés à l’international.

De la scène à l’atelier, l’artiste néerlandais Daniel Simu mêle art du cirque et technologie. Jongleur, clown et champion des Pays-Bas, il crée aujourd’hui des robots poétiques, nés de son Acrobot en 2022.

Designer, réalisateur et producteur nommé aux BAFTA, Liam Young imagine les mondes de demain entre fiction et prospective. Salué par la BBC comme « l’homme qui conçoit nos futurs », ses films visionnaires interrogent nos enjeux environnementaux et sont présentés de Tribeca à la Biennale de Venise, jusqu’aux collections du MoMA et du V&A.

Ioana Vreme Moser crée des sons à partir d’interactions entre circuits bruts et éléments naturels, explorant les récits personnels et les impacts toxiques de l’électronique.

Niccolò Miranda explore comment la réalité étendue (XR) va transformer notre manière de concevoir, de percevoir et de vivre les expériences numériques.

Artiste numérique reconnue, Ines Alpha transforme le maquillage en art 3D. Ex-directrice artistique dans la beauté, elle imagine des créations futuristes mêlant esthétique, technologie et narration spéculative.

Depuis 7 ans, Aurélia de Azambuja insuffle structure, clarté et énergie au studio bruxellois Base. Senior Designer, elle mène des projets audacieux avec une vision conceptuelle forte, défendant un design porteur de sens et de changement.

Cette conférence parle de ce qui se passe quand le travail autour duquel nous avons construit notre vie devient soudainement sans effort, infini et automatisé. Ce n’est pas un rejet du potentiel créatif de l’IA. C’est une tentative de comprendre où se situe notre valeur créative lorsque les machines peuvent tout générer instantanément.

Dans cette conférence, nous explorerons des manières de restaurer la richesse du temps : le sculpter comme matériau pour créer des applications qui nous aident à vivre à notre propre rythme, concevoir des objets qui font durer les souvenirs, et imaginer des interfaces ancrées dans les cycles temporels naturels.